Le voyage sur Uranus

Cambrai, le 12 janvier 2372

Je suis parti dans le téléporteur de Swoop qui mène à la planète où se trouve la chose que l'on désire le plus. Le téléporteur m'a mené jusqu'à Uranus dans un cratère très profond. Au fond du cratère poussaient des petits buissons bien touffus, sur lesquels se trouvaient toutes sortes de pierres précieuses ! J'en ai pris le plus possible. Dans le ciel, il y avait des oiseaux aux corps de poisson. Tout à coup, j'entendis un rugissement, c'était un lion avec une queue de serpent, des pattes de grenouilles et des cornes d'oryx ! Soudain, une petite voix retentit en haut du cratère...

Un engin apparut et un petit personnage me dit de monter à l'intérieur. Au moment où le vaisseau décolla, le monstre se jeta sur l'engin mais fort heureusement le rata. Sortis du cratère, nous descendîmes du vaisseau et le personnage se présenta.

<< Bonjour, je suis Sneshia, de la tribu du grand cratère et je suis un petit lutin vert. Et toi qui es-tu ?

- Je suis Raoul de la Terre et je suis à la recherche du Grumule pour sauver mon ami,ma femme et ma fille capturés par le Trouble. Peux-tu m'aider Sneshia ?demandai-je.

- En effet, je connais des choses sur le Grumule mais tu devras me payer pour les savoir ! Car ici, c'est la crise.

- Voilà quelques pierres précieuses du fond du cratère... Et d'ailleurs, pourquoi n'allez-vous pas en chercher? Il y en a encore beaucoup sur les buissons touffus.

- Nous n'y allons pas car la bête que tu as vue est l'Oligrepent, un monstre terrifiant et sacré. Il mange les personnes qui osent s'aventurer sur son territoire. Heureusement que je suis venu te sauver !

- Revenons à notre discussion sur le Grumule.

- Ah oui... Une personne m'a dit qu'il se trouvait dans un village de petits lutins rouges à trois cent cinquante kilomètres vers l'Est.

- Merci, mais peux-tu m'y emmener avec ta machine ?

- Oui bien sur ! >>

Nous sommes partis avec sa machine. Mais au bout de trois cent kilomètres, la machine est tombée en panne et nous nous sommes écrasés dans un endroit plat et désert. Sneshia m'a dit, tout apeuré, que nous nous trouvions dans la plaine de la mort et que personne n'en ressortit vivant. Nous continuons tant bien que mal à marcher vers l'Est. Mais au bout des cinquante kilomètres restants, nous ne voyions aucun village et aucun petit lutin...

Vivien Axel